Valoriser un déchet et réaliser une économie
La valorisation des déchets se définit comme « le réemploi, le recyclage ou toute autre action visant à obtenir, à partir des déchets, des matériaux réutilisables ou de l'énergie ».
En apportant une nouvelle valeur aux déchets récupérés, elle permet de réaliser des économies tout en contribuant au respect de l'environnement.
La gestion des déchets et ses sources d'économie
Outre ses aspects écologiques, la valorisation des déchets permet de créer de valeur à différents niveaux :
- 1. La réduction des coûts de gestion des déchets
- 2. La réduction du coût d'achat des matières premières
- 3. La création d'un avantage concurrentiel
1. La réduction des coûts de gestion des déchets
Le coût de collecte et de traitement des déchets est un poste de création de valeur potentielle pour l'entreprise.
Le déchet traité en vue d'une valorisation matière va, en effet, générer une recette pour l'entreprise. Les tarifs de reprise des matières (papiers, cartons, plastiques, métaux, ferraille, etc.) sont indexés sur des cours publics, qui varient quotidiennement ou mensuellement.
La valorisation énergétique permet, quant à elle, de réaliser des économies sur les dépenses en combustibles si l'énergie est consommée sur place ou de générer du chiffre d'affaires pour l'entreprise, en cas de revente.
2. La réduction du coût d'achat des matières premières
Le coût des matières premières représente 40 à 60% du coût de production des entreprises manufacturières en Europe. Des économies substantielles peuvent être réalisées sur ce poste.
La valorisation matière permet de réaliser des économies directement dans la production et l'achat des matières premières.
3. La création d'un avantage concurrentiel
Outre la création de valeur au sens strict, la valorisation des déchets constitue également un avantage concurrentiel et un moyen de différenciation pour les entreprises.
D'après un sondage réalisé par la Commission Européenne en 2017, 95% des belges estiment qu'il est important de protéger l'environnement et 88% sont prêts à agir en ce sens. La tendance du « consommer mieux » inciterait donc les consommateurs à se tourner davantage vers des entreprises qui agissent en faveur du développement durable.